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    Grasse 1965

    Grasse 1965

    Les jeunes français poussent en 250cc

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    Sucé 1967

    R.Charrier (250cc) et Jacquet (Espoirs) également a

    Sucé 1967
    En tant que voisins, les pilotes ont été nombreux à franchir le Quiévrain, pour rouler en cross inter. Parmi les gros contingents, il y eut les Scandinaves. Pour certains comme , cela lui permettait de s’organiser et de planifier sa saison. « Avant la saison des Grands Prix », Matti « comparait ainsi sa vitesse par rapport aux autres pilotes du circuit mondial. Pendant la saison, c’était toujours un plaisir de rouler en France, où les cross inter étaient très bien organisés et l’ambiance était très bonne ! Ces années me manquent ! » Pour Ake Jonsson et Hakan Andersson, leur plaisir de rouler en France a toujours été présent durant toute leur carrière. « Il y avait souvent des circuits rapides que j’affectionnais et les conditions de course étaient bonnes » dit Ake. « La France avait tellement de bons circuits » souligne Hakan. Quant à Rolf Tibblin, outre le fait qu’il y avait « tellement de courses organisées, avec le sentiment d’être le bienvenu par les organisateurs », l’apport des cross inter lui a été bénéfique plus tard. En effet Rolf ayant pratiqué la langue française, cela lui a permis « de dialoguer et commercer plus facilement avec les revendeurs Husqvarna canadiens et francophones, lorsque je travaillais pour le compte de l’usine suédoise sur le continent nord-américain. » L’histoire des cross inter est liée à la découverte. Tout comme certains pilotes français, qui entre autres, sont allés derrière le rideau de fer, des pilotes soviétiques, yougoslaves, tchèques et bien d’autres, sont venus en France pour disputer des épreuves. Certains clubs étaient associés avec leurs homologues étrangers : Laguépie-Holice, Givry-Maribor. Viktor Pilaev et Andrei Dezhinov furent ainsi les premiers soviétiques à rouler en France, à Laguépie en 1957. Sulev Saar, un Estonien d’URSS est venu à Lacapelle Marival et Sainte-Suzanne. Milko et Stanko Vesenjak, des slovènes de Yougoslavie ont participé aux motocross de Grasse et Givry. Beda Bendric, un Tchécoslovaque s’est essayé au mur de Thomer la Sogne.

    Ce motoclub organise d’ailleurs toujours son traditionnel motocross international le week-end de Pâques. Une autre spécificité des cross inter, c’est la tradition ou le rite, comme on veut. En Belgique aussi, il y avait un grand événement à cette époque-là : le Trophée Pascal à Louvain et Marche en Famenne. Le premier mai fût la chasse gardée de Berchères les Pierre et de Ste Austreberthe, motoclubs encore présents sur la scène motocrossiste. Désormais présents en Normandie, Gert Krestinov, un Estonien en a remplacé un autre sur les programmes, Sulev Saar. Laguépie quant à lui avait institutionnalisé le 15 août pour son grand motocross. Par la suite nommé « Trophée des As », il a accueilli les plus grands noms en 250cc et en 500c en même temps, notamment Joël Robert qui préférait venir dans le sud-ouest, plutôt que de rouler à Mol en Belgique. D’autres épreuves avaient aussi leur rendez-vous classique : le motocross de Printemps à Montreuil, le motocross des vendanges, celui de noël à Tours avec Auguste Mingels, l’ouverture de la saison à Beaucaire ou celui de Thiberville qui lui clôturait la saison.